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Ils étaient jetés vivants du haut des halles aux draps
Emouvantes histoires de chats à travers les siècles
YPRES:Vénéré dans l'Egypte antique où le fait de tuer un chat, était passible de la peine de mort, ces félins ont été diabolisés au Moyen-âge. Il n'y a pas bien longtemps, la Fondation 30 Millions d’Amis, attestait l'existence sur le territoire suisse d'un commerce illégal de fourrures de peau de chats. L'on a enregistré également qu'un droguiste suisse lui aussi, vendait des peaux de chats pour étant un remède efficace contre les rhumatismes. Aux Etats-Unis cette fois, lorsque des policiers arrêtèrent un conducteur d'origine étrangère pour avoir grillé un stop, ils trouvèrent dans le coffre de sa voiture, une casserole avec un chat mariné dans l'huile avec épices. Le conducteur déclara simplement qu'il ne lui restait plus qu'à le faire cuire pour le manger. On suppose qu'en Belgique il n'est pas autorisé de manger son chat, mais en Italie, la loi punit sévèrement les consommateurs de chats. Pourtant, il paraitrait que dans la région de Venise, beaucoup de chats, selon la tradition, passent régulièrement à la casserole pour être servis en catimini dans certains restaurants. Pire encore, on préconise dans les recettes chinoises, qu'il faut dépecer le chat seulement après l'avoir jeté vivant dans l'eau bouillante. Rien à voir avec ces actes cruels envers ces félidés, mais selon des témoignages assez plausibles, nos grands-parents en auraient mangés en 14, et aussi en 40, mais ça, c'est une autre histoire. A Ypres, durant des siècles, au lieu de les manger, l'on avait pris l'habitude de les jeter vivants du haut de la tour des halles, pour la simple raison qu'il y avait de trop. En effet, les halles qui servaient autrefois d'entrepôt pour stocker les draps et autres matières premières, à une certaine époque, était envahis par les souris. Pour résoudre le problème, on décida alors de loger le plus possible de chats dans les halles afin de manger les souris. Après quelques années, il n'y avait plus beaucoup de souris, mais bien trop de chats. L'inconvénient, c'est qu'ils s'étaient reproduits, et qu'après quelques années, il y en avait beaucoup de trop. On décida tout simplement de les capturer et d'aller les jeter du haut de la tour des halles. La tradition étant devenue obligée, des siècles plus tard encore, on larguait toujours des chats d'une hauteur de 70 mètres sur le sol pavé de la Grand-Place. Cette fois, et surtout à l'encontre les chats noirs, qu'on disait synonyme de mauvais esprits démoniaques. Selon les chroniques yproises, le tout dernier chat vivant qui fut précipité du haut de la tour en 1823, en serait sortis indemne. Autant dire que la pauvre bête n'est plus jamais réapparue dans la cité des chats... Une info de Walter Vandenberghe.
Mercredi 8 août 2012
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