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Infirmière, Valérie Loï s’est spécialisée dans les soins palliatifs à domicile, c’est la voie qu’elle a choisi. Une vocation pour aider les autres dans des moments cruciaux. 

Infirmière, Valérie Loï s’est spécialisée dans les soins palliatifs à domicile, c’est la voie qu’elle a choisi. Une vocation pour aider les autres dans des moments cruciaux. 
Infirmière, Valérie Loï s’est spécialisée dans les soins palliatifs à domicile, c’est la voie qu’elle a choisi. Une vocation pour aider les autres dans des moments cruciaux.  :

« Cheminer avec le patient et la famille et assurer la meilleure qualité de vie, tel est mon rôle comme infirmière ».  Un défi qui force l’admiration !

« Mettre l’humain au cœur des préoccupations »

 Valérie Loï a choisi sa voie, elle s'est spécialisée dans les soins palliatifs à domicile.

WARNETON : Infirmière, Valérie Loï s’est spécialisée dans les soins palliatifs à domicile, c’est la voie qu’elle a choisi. Une vocation pour aider les autres dans des moments cruciaux.  Témoignage.

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Il est des professions qui suscitent l’admiration.  Valérie Loï, dont le nom fleure bon la Sicile, est infirmière spécialisée dans les soins palliatifs et accompagne, à domicile, les fins de vie.

Quel est votre parcours ?

"Originaire de Lille, j’ai toujours voulu être infirmière et j’ai décroché le diplôme il y a 14 ans.   J’ai travaillé sur Lille dans divers services : réanimation, déchocage, maison de repos, urgences, transplantation d’organes et soins palliatifs. Ces expériences variées m’ont amenée à m’orienter vers l’accompagnement des patients en fin de vie. J’ai suivi une formation d’un an à la faculté de médecine de Lille et j’ai obtenu le diplôme universitaire en médecine palliative. Il y a neuf ans, je me suis installée à Warneton parce que je cherchais un endroit paisible, loin du stress de la ville. Je me suis alors intéressée à la médecine en Belgique.  J’ai travaillé une année au sein d’un centre hospitalier, à Bruxelles.  Depuis trois ans, j’exerce comme infirmière à domicile et j’accompagne des patients en soins palliatifs, à Comines-Warneton".

Concrètement, comment organisez-vous votre travail ?

"Au quotidien, j’ai des patients avec des soins classiques, sachant que j’ai une spécialisation en soin de plaies.  En plus, les médecins font appel à mes services pour accompagner un patient qui veut bénéficier des soins palliatifs à domicile.  Une demande est introduite auprès de l’INAMI ; ce qui donne droit à des prestations remboursées et à du matériel médical. En accord avec le médecin traitant, l’intervention de l’équipe de l’association régionale de concertation sur les soins palliatifs peut être sollicitée pour proposer des pistes d’évaluation, de gestion de la douleur et des symptômes inconfortables  et organiser des réunions pluridisciplinaires dans le lieu de vie du patient.

Dans un second temps, nous échangeons alors sur le protocole adapté singulièrement au patient.  Je suis disponible 24 h/24, 7 j/7 et, si besoin, je peux joindre le médecin ou l’infirmière de l’association.  Le but est d’ajouter du confort à la personne.  En somme, « c’est ajouter de la vie aux jours quand on ne peut plus ajouter de jours à la vie ».

"Cet accompagnement n’est pas trop difficile à porter psychologiquement ?"

"Mon métier est une vocation et je suis heureuse dans ce que je fais.   La vie est ce qu’elle est ! J’ai vraiment l’impression de servir à quelque chose, de mettre l’humain au coeur des préoccupations.   Certains moments sont plus difficiles que d’autres, mais j’essaie toujours d’afficher la bonne humeur, même si je suis lucide sur les raisons de ma présence.  Je m’engage à accompagner le patient jusqu’au bout, au moment du décès et même lors de l’enterrement où je viens pour soutenir les proches.  Néanmoins, il faut savoir prendre du recul pour préserver son équilibre personnel".

"Quelles sont les valeurs qui guident votre travail ?"

 "L’écoute, le respect, la dignité et l’humanité.  Nous travaillons dans une relation de confiance. L’idée n’est pas de prolonger la vie à tout prix, mais de l’embellir et de l’adoucir jusqu’au bout, tout en respectant les volontés.  C’est tout un cheminement avec le patient et les proches.  Au début, il y a une période d’adaptation, d’observation pour créer ce climat de confiance.  En plus de la compétence technique, comme la gestion de la douleur, il y a tout un pan psychologique.  Il faut savoir rester calme face à des situations émotionnellement lourdes et faire preuve d’empathie."

 "Concrètement, quels sont les souhaits des personnes qui entrent en soins palliatifs ?

"Le souhait premier est clairement de mourir à domicile, parmi les siens, dans ses murs, avec ses animaux, etc.  Beaucoup expriment aussi l’idée de ne pas épuiser leurs proches, particulièrement leur conjoint qui, dans bien des cas, est âgé.  Parfois, ils évoquent l’euthanasie ou la sédation.  Et je peux dire que les lois belges offrent un cadre légal très efficace ! En France, on n’est nulle part et rien n’avance ; ce qui oblige certains à  mourir en Belgique, dans un hôpital, loin de chez eux."

 "La loi belge prévoit également

des directives anticipées ?"

"Absolument ! Il s’agit de documents à remplir, à conserver et à faire enregistrer auprès de l’administration communale.  La personne peut indiquer les souhaits relatifs aux soins médicaux qu’elle accepte ou refuse, désigner une personne de confiance, le lieu où elle souhaite finir sa vie et ses choix concernant l’euthanasie.  Elle peut également en parler à son médecin ou à ses proches. Ce sont des décisions prises quand on est en pleine possession de ses moyens et personne ne sait ce qui va lui arriver ! En les actant, les souhaits devront être respectés, la famille sera soulagée puisqu’elle ne doit pas prendre de décision."

"Quel est le cadre légal actuel sur les soins palliatifs ?"

"Le cadre légal est fixé par la loi du 28 mai 2002.  Elle reconnaît à tout citoyen le droit de bénéficier de soins palliatifs dans le cadre de l’accompagnement de sa fin de vie.  Une modification est intervenue en juillet 2016, assurant que l’accompagnement des patients se fait aussi sur les plans physique, psychique, social, moral, existentiel et, le cas échéant, spirituel".

Texte réalisé par Marie-France Philippo.

Un grand merci à elle !

Pour contacter notre infirmière:

Tel: 0498 97 96 88

Ou via son adresse Mail:

contact@valerieloi.com

Une page Facebook a suivre

D.M.

 

Jeudi 28 août 2025

 

 

 

 

 





Commentaires

  • Christian Desbuquoit-Stieglitz
    Christian Desbuquoit-Stieglitz · Il y a 15 jours

    Excellente infirmière, compétente et à l'écoute de ses patients. Par expérience, je ne puis que vous la recommander.
    Christian Desbuquoit-Stieglitz

    • Pute a clic 0 message

      Il est grand temps pour toi, Damien, de censurer tous ces messages débiles de gens qui se croient humoristes et qui ne sont que que de pauvres anonymes derrières leur clavirer (comme moi), .
      Ton blog devient le rendez-vous des gens qui se croient importants ...
      Cela devient ridicule...Je ne te comprends pas...Mais bon, le journalisme...Pute à clic...est devenu la règle...Hélas!

      • Mimi
        Mimi · Il y a 16 jours

        Vous aussi, vous êtes anonyme, vous aussi êtes derrière votre "clavirer", mais en effet, vous ne vous croyez pas humoriste , vous vous prenez plutôt pour un pince-sans-rire moraliste de la pire espèce. De quel droit dictez-vous à Damien ce qu'il doit ou ne doit pas publier ? S'il décide de publier, c'est, je suppose, qu'il sait que ces commentaires digressifs donnent à son blog un parfum d'originalité qui manque à tous les autres.

      • MDW (visiteur)
        MDW (visiteur) Mimi · Il y a 15 jours

        Chère Mimi, grosse anonyme !
        Laissez faire Damien... il a "de la bouteille" ! Même s'il se fait pincer sans rire, cela nous amuse tous et ça nous fait de bien à la lecture de tous ces "berlafeux" à la face du bouc !

      • R-WDM
        R-WDM MDW · Il y a 15 jours

        Anonyme, ça ne veut rien dire. J'aurais aussi bien pu signer MDW.

      • Cher(e) Pute
        Cher(e) Pute · Il y a 16 jours

        Si vous ne supportez pas l'humour, ne lisez plus ce blog et créez le vôtre. Ça nous fera, à nous aussi, des vacances.

      • Beaumarchais (l'habitude du malheur)
        Beaumarchais (l'habitude du malheur) Cher(e) Pute · Il y a 16 jours

        "Je me presse de rire de tout, de peur d'être obligé d'en pleurer"

    • Ce joli minois ne m'est pas inconnu.
      Ce joli minois ne m'est pas inconnu. · Il y a 17 jours

      Il me semble l'avoir déjà croisée à l'hôpital Velpo.

      • Pour l'euthanasie
        Pour l'euthanasie · Il y a 17 jours

        il faut s'en remettre à la législation. Force doit rester à la loï.

        • Parlons-en de l'euthanasie, autorisée en Belgique, interdite en France.
          Parlons-en de l'euthanasie, autorisée en Belgique, interdite en France. Pour l'euthanasie · Il y a 17 jours

          J'ai assisté à une conférence à ce sujet intitulée "le Docteur G fait le point".

      • Bravo !

        Pour une fois, ce n'est pas la loï du plus fort

        • Il me semble vous avoir déjà rencontré comme infirmier au CHM de Mouscron.
          Il me semble vous avoir déjà rencontré comme infirmier au CHM de Mouscron. Bravo ! · Il y a 17 jours

          Et je me demande si c'est pas vous qu'on surnomme "l'as de pique".

        • A vous lire, on a l'impression que votre devise est
          A vous lire, on a l'impression que votre devise est Bravo ! · Il y a 17 jours

          Je panse donc je suis.

        • Etes-vous
          Etes-vous A vous lire, on a l'impression que votre devise est · Il y a 17 jours

          le pilote qu'on appelle le roi des karts ?

      • Bon à savoir
        Bon à savoir · Il y a 17 jours

        Un médecin doit prêter le serment d'Hippocrate, une infirmière celui d'Épicure.

        • Ploegsteertoise
          Ploegsteertoise · Il y a 17 jours

          Respect, Madame !!!

          • Déchocage, c'est justement de ça que j'aurais besoin.
            Déchocage, c'est justement de ça que j'aurais besoin. · Il y a 18 jours

            Je vais rentrer de vacances dimanche et je dois reprendre le boulot lundi à 05h du matin. J'aurais besoin d'une séance de déchocage ou alors je me mets en maladie. J'hésite.
            Que dois-je faire ???