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Le parc naturel du Bizet
A propos de l'expropriation de la pâture Logie.
Précisions:
LE BIZET: Le jeudi 17 novembre nous écrivions quelques lignes sur le futur parc naturel en disant que la grande étendue verdâtre actuelle sera revigorée et transformée. Aussi, que les subsides pour les travaux ont été acceptés par le ministre Lutgen depuis un bout de temps déjà. La problèmatique de cette histoire c'est qu'actuellement les propriétaires du terrain ne sont pas d'accords sur les conditions proposées. Dès lors, précisa le bourgmestre, il faudra procéder par une expropriation publique avec le prix estimé actuellement. "Une fois propriétaires de ce terrain nous pourrons commencer les travaux" rajouta encore Gilbert Deleu.
A la parution de notre article, une des deux propriétaires de ce terrain,Mdme Monine Logie qui est domiciliée dans le Sud de la France, s'est manifestée en apportant des précisions sur les évolutions des transactions et aussi sur les négociations non abouties jusqu'à présent avec la ville de Comines-Warneton.
Cette prairie est dans la famille Logie depuis les années 1922-24, elle a été achetée par la grand-mère, Emma Bryon, issue d'une famille bizétoise qui compte encore aujourd'hui de nombreux descendants domiciliés toujours dans le secteur.
L'autre co-propriétaire de ce terrain convoité par la ville de Comines-Warneton est Janick Beaucamps, veuve de Marcel Logie. Donc la belle-soeur à Monine.
"A propos de l'expropriation, évoquée dans votre article de la semaine dernière, l'origine de cette affaire remonte, à septembre 1996." nous disait Manine Logie qui allait ensuite poursuivre : "A l'époque déjà la ville souhaitait acquérir la totalité de la prairie avec un prix annoncé et de poursuivre.Cela n'a pas abouti car nous avions souligné le fait que l'indemnité légale de remploie due au locataire devait être prise en charge par l'autorité publique acquéreuse. Décembre 1999, l'administration communale nous achète une parcelle de 12 a pour cause d'utilité publique(travaux). Décembre 2002, l'administration communale nous achète une deuxième parcelle cette fois de 1a 78 ca toujours pour cause d'utilité publique(travaux).Ces deux ventes sont faites à l'amiable. Février 2004, l'administration communale nous propose d'acquérir la prairie de 2ha17a78ca sur une estimation de janvier 2000. Nous déclinons cette offre trop basse. De ce fait nous sommes avisés d'une possible procédure d'expropriation. Juin 2005, après le décès de mon frère Marcel, je reprends ce dossier et découvre tous les documents qui relatent la génèse de cette affaire. Avec ma belle-soeur nous décidons de nous rapprocher de l'administration communale pour tenter de solutionner cette affaire dans les meilleurs délais. Juin 2005, proposition de l'administration communale, sur une estimation de janvier 2004. Nous n'avons pas donné suite car le prix proposé était inférieur à celui des deux parcelles cédées en 1999 et en 2002. Mon courrier du 8 juillet 2005 à la ville de Comines présentait un examen chiffré au m2, justifiant notre position.Ce courrier est resté sans réponse(20 mois) jusqu'au 15 mars 2007 ou l'administration communale nous confirme son intention d'acquérir les 2ha17a78ca et promettait de procéder a une révision des prix. La lettre précisant que la nouvelle estimation serait transmise pour décision.
Depuis le 15 mars 2007, nous n'avons jamais plus eu de nouvelles: ni par courrier, ni téléphone et ni courriel. Oui quatre ans et demi de silence total .C'est dire que le sujet expropriation ne pouvait en aucun cas être solutionné. Avec le PCDR, c'est un nouvel aménagement à grande échelle qui se dessine pour le quartier du Bizet, mais l'évolution démographique a besoin d'espaces, de structures familiales d'acceuil et de détente. Il est bien heureux que des vieilles familles du Bizet aient encore des terres expropriables, mais indispensables à la réalisation de projets d'urbanismes et politiques pour répondre à une réelle attente des administrés de la ville "..
Jeudi 24 novembre 2011
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